PORTRAIT D'ÉRIC TANGUY

Après Pierre Boulez en 2016 et Thierry Escaich en 2017, le Festival de Pâques accorde ce soir un portrait à Éric Tanguy , « un des exemples les plus enthousiasmants d'une musique savante d'aujourd'hui, à la fois riche par son imaginaire, superbement construite et accessible au plus grand nombre » (Olivier Bellamy).
Le compositeur a eu le privilège d'entendre sa musique sous des mains prestigieuses : Ozawa, Rostropovitch... Réunis au conservatoire, un quatuor à cordes de jeunes artistes et la pianiste Suzana Bartal présentent cinq pièces brèves du compositeur, à la fois lyriques et dramatiques.
Éric Tanguy a souhaité mettre en regard de ses oeuvres deux pages de la musique de chambre romantique : l' Adagio de Schubert et le Quatuor pour piano et cordes de Mahler, une partition de jeunesse redécouverte plusieurs décennies après sa mort, où la mélancolie le dispute à la fureur.
Rosanne Philippens , violon
Alina Pogostkina , violon
Lise Berthaud, alto
Claudio Bohórquez, violoncelle
Suzana Bartal , piano
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Eric Tanguy (né en 1968)
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« Trio » pour violon, violoncelle et piano
Sonate pour 2 violons
« Rhapsodie » pour alto et piano, création mondiale, commande du Festival de Pâques
« Spirales » pour violoncelle et piano
« In a Dream » pour violon et piano -
Franz Schubert (1797-1828)
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Adagio en mi bémol majeur pour piano, violon et violoncelle D.897 dit « Notturno »
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Gustav Mahler (1860-1911)
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Quatuor pour piano et cordes en la mineur