Quatuor Ébène
Quatuors de Beethoven, du premier recueil aux dernières partitions.
« Un inimitable sentiment qu'ils ont quelque chose à dire » (Gramophone), ainsi peut-on décrire le jeu du Quatuor Ébène, qui s'affirme aujourd'hui comme une référence mondiale de la musique de chambre.
En avant-première de leur intégrale des quatuors de Beethoven au Carnegie Hall de New York, les Ébène interprètent trois oeuvres du compositeur dont on fête le 250e anniversaire. Si le Quatuor à cordes n°2 porte encore la marque de Haydn, l'opus 131, composé en 1826, impressionna ses contemporains par sa dramaturgie et sa coupe en sept mouvements enchaînés, Schumann situant cette partition « à l'extrême limite de tout ce qui a été atteint par l'imagination et l'art humains ». Composé la même année, le Quatuor à cordes n°16 revient à une structure classique, mais conserve un style singulier, louvoyant entre fougue et mystère, colère et résignation.