Maria João Pires
Une véritable orfèvre du clavier.
Maria João Pires incarne la plus haute élégance de l’art. En véritable orfèvre du clavier, elle adopte un jeu limpide, coloré, exigeant face à la partition, qui l’a hissée au firmament des pianistes d’aujourd’hui. De plus en plus rare sur scène, elle a choisi d’ouvrir le concert avec la Sonate n° 13 de Schubert. C’est l’une des plus populaires, des plus spontanées et des plus heureuses du compositeur, alors âgé d’une vingtaine d’années.
De Debussy, Maria João Pires sélectionne la Suite bergamasque, à nouveau une œuvre juvénile, qui dévoile des textures ouatées, des aigus scintillants et mordorés. Une autre gravité imprègne la Sonate opus 111 de Beethoven, véritable « adieu à la sonate » selon Thomas Mann, où le musicien, totalement rongé par la surdité, invente un univers sonore inouï d’où jaillissent des forces telluriques. Un récital où la ferveur s’allie à la spontanéité.
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