Leur jeu lumineux transcende le romantisme viennois.
Trois jeunes talents épris de poésie et de voyage fondent, en 2009, le Trio Karénine, en hommage à l’héroïne de Tolstoï. Parrainés par leurs aînés du Trio Wanderer, ils enchaînent les succès, atteignant rapidement « une maturité sonore et surtout une intelligence des textes qui les situent au plus haut niveau » (Classica). Leur jeu lumineux transcende le romantisme viennois dont ils proposent ce soir deux chefs-d’œuvre.
Composée par le jeune Schönberg, La Nuit transfigurée enveloppe ses lignes brillantes et ses teintes opalines d’une atmosphère de romantisme tardif, post-wagnérien. À l’inverse, le Trio n° 2 de Schubert inaugure l’esprit romantique, notamment dans son célèbre mouvement lent, chargé d’une intense émotion.