Consacrée « Artiste de l’année 2017 » par le magazine Musical America, Yuja Wang est une des égéries de la nouvelle génération de pianistes !
La jeune trentenaire suscite un enthousiasme exceptionnel du public grâce à sa technique d’acier mêlée à une extrême sensibilité et à l’énergie quasi vitale qui émane de chacun de ses concerts.
Remarquée après avoir remplacé au pied levé Martha Argerich en 2007, celle que l’on nomma alors la « pianiste aux doigts volants » s’est illustrée en premier lieu dans le répertoire virtuose, avant de s’imposer dans un registre plus éclectique ; sur son pupitre ce soir, Ligeti voisine avec Beethoven et Kapoustine, une manière pour cette immense artiste de rappeler que la croqueuse d’ivoire est aussi une poétesse des sons.
Yuja Wang, piano
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Sonate pour piano n°18 en mi bémol majeur, op. 31 n°3
Arnold Schoenberg (1874-1951)
Suite pour piano, op. 25
György Ligeti (1923-2006)
Étude n°6 « Automne à Varsovie »
Étude n°13 « L’escalier du diable »
Alexandre Scriabine (1872-1915)
Sonate n°3 en fa dièse mineur, op. 23
Isaac Albéniz (1860-1909)
« Lavapiés » extrait d’Iberia, cahier 3
Nikolaï Kapoustine (1937-2020)
Prélude, op. 53 n°10 et n°11
