Orchestre National de Lille

Ouverture en fête : Renaud Capuçon retrouve Joshua Weilerstein, à la tête de l’Orchestre National de Lille, qui donne un programme entre valeurs sûres et (probables) découvertes.
Il y a des airs d’anniversaires dans ce concert : l’Orchestre National de Lille fête son demi-siècle d’existence avec Renaud Capuçon, cinquante ans lui aussi.
Le violoniste choisit une œuvre chère à son coeur, relativement peu jouée, le Concerto pour violon de Barber, « un concerto plein de tendresse » qu’il a enregistré avec Daniel Harding. Pour lui faire face, la Symphonie n° 1 de Brahms, où le compositeur se pose en digne héritier de Beethoven, et la Symphonie n° 2 d’Elsa Barraine, une œuvre ramassée et dramatique écrite peu avant la Seconde Guerre mondiale, sous-titrée « Voïna », « la guerre » en russe.